Ils représenteront 30% des effectifs du marché du travail dès 2030. On les appelle les “zoomers”, en opposition aux “baby-boomers”, nés après la Seconde Guerre mondiale. Tantôt fainéants ou réticents au travail, tantôt créatifs et hyper-connectés, on entend beaucoup de choses sur ces nouveaux salariés. Mais qui est vraiment la génération Z ? 🤔
Nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, ils sont les successeurs de la génération Y aussi appelés “millennials” nés entre le début des années 1980 et la fin des années 1990. Ils font donc progressivement leur entrée sur le marché du travail et deviendront prochainement vos nouveaux salariés.
Si chaque génération comporte ses spécificités, beaucoup s’accordent à dire que la génération Z marque une vraie rupture. Alors l’enjeu, c’est de cerner ces nouveaux salariés pour apprendre non seulement à les recruter, mais aussi à travailler avec eux 😉
Certes, recruter et fidéliser vos salariés de la génération Z vous demandera une certaine agilité et des adaptations dans vos process, mais vous ne voulez pas passer à côté de ces talents ! 😉
Si vous leur confiez les missions qui leur correspondent, ce sont des salariés motivés et multitâches, habitués au changement et à la rapidité. Le défi sera de poser un cadre sécurisant pour canaliser et mettre à profit cette énergie positive.
Ils sont également créatifs et ont à cœur de proposer leurs idées, d’où l’importance de leur laisser une certaine liberté d’expression.
Enfin, ils sont à l'aise, on l'a dit, avec les nouvelles technologies, notamment avec l’IA (Intelligence Artificielle). Dans de nombreux domaines, ces outils algorithmiques sont voués à s’installer et à intégrer vos process, voire à en remplacer complètement certains. Vos salariés zoomers seront les talents idéaux pour opérer la transition vers ces nouveaux outils.
Si la génération Y, mobile et friande d’esprit de collaboration, avait déjà apporté son lot de bouleversements au monde du travail, la génération Z n’est pas en reste.
Eh oui, ce n’est pas pour rien qu’on les appelle “digital natives”, ils sont effectivement presque nés avec un ordinateur dans les mains ! 😀 Les nouvelles technologies n’ont pas de secret pour eux et font partie de leur quotidien. Vous devez donc également les intégrer à vos pratiques et vous passer de technologies obsolètes qui déstabiliseront vos nouveaux salariés, totalement capables de manier des outils beaucoup plus efficaces. 🚀
Les salariés de la génération Z ont un penchant assez prononcé pour l'entrepreneuriat. Même s’ils ne rêvent pas tous de devenir le prochain Elon Musk, cela traduit un certain besoin d’autonomie et de liberté dans l’accomplissement de leurs tâches. 😉
Ils fonctionnent davantage en freelance, par missions qu’ils préfèrent courtes. N’y voyez pas un manque d’implication dans l’entreprise, la génération Z compte beaucoup de talents “boomerang” susceptibles de revenir vers vous pour une autre mission dans le futur. Vous avez donc tout intérêt à soigner leur intégration pour favoriser votre marque employeur. Le besoin de liberté passe aussi par une préférence au travail hybride. En résumé, restez flexibles ! 😃
Même si ce n’est pas propre à la génération Z, se voir confier des missions cohérentes avec ses principes et ayant un réel impact sur la société (au niveau de l’entreprise mais également au niveau de la société en général) est une condition sine qua non pour ces nouveaux salariés.
Ils ont besoin de se sentir utiles et d’être reconnus pour leur travail. En effet, c’est la génération la plus touchée par le syndrôme de l’imposteur selon Asana. Leur choix sera donc conditionné par votre marque employeur et les valeurs que vous véhiculez à travers elle. (Psst : jetez un œil à cet article si vous avez du mal à la définir ✨)
Pour la génération Z, l’entreprise doit être vecteur de développement personnel, d’où l’importance d’exercer des missions impactantes et en accord avec ses valeurs. Vous devrez donc permettre au salarié de monter en compétences et de s’épanouir, sans que sa vie professionnelle devienne une source de frustration. En effet, c’est la génération la plus exposée au risque de burn-out à hauteur de 87% contre 47% pour les baby-boomers.
Bien-sûr, chacun est différent et tous ces points ne s’appliquent pas à tous les membres de la génération Z, mais gardez à l’esprit ces tendances générales pour cerner au mieux vos salariés de demain. 😃
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